Singapour : sa vie cher, son air pur et sa parano ambiante.

Publié le par Kehan

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A Kuala Lumpur, dès le retour de tous les membres de l'équipage, cap'tain Kehan doit faire face à une mutinerie. L'équipage souhaite faire voile vers la légendaire ile des sirènes coréennes sur la-cote-ou-il-ne-pleut-pas-en-février tandis que le cap'tain rumine sa fervente intention de mouiller l'ancre à Singapour. "Meuuu quoi les gars, c'était nul l'autre ile. Si y'a bien une chose que la vie m'a appris c'est que si les choses ne marchent pas du premier coup, alors le mieux c'est de pas rééssayer. Bon allez, moi je prend le train pour Singapour et qui m'aime me suivre !". Voila comment le cap'tain s'est retrouvé tout seul sur l'ile de la piraterie du monde asiatique (le cap'tain c'est moi, mais seuls les lecteurs assidus l'auront compris...).

Arrivé sur le terrain c'est bien moins amusant que prévu, les pirates ont laissé place à... rien. Singapour c'est un grand rien avec des pacartes à l'interieur, beaucoups de pancartes. Jadis on devais pouvoir lire des choses du genre "le singe boiteux : maison de charme" ou encore "la jambe de bois : comptez vos organes avant d'entrer". Mais depuis la prohibition du chewing-gum les choses ont bien changées.

Voila le genre de pancartes qu'on peut lire ici, le curieux est gentilment exhorté à quitter les lieux au plus vite sous peine de finir au bout du champs de tir :
































Par ici il est conseillé de se méfier des moustique, il faut toujours sortir avec un bon antimoustique à Singapour sinon on chope la dengue. Et si on met une pancarte comme ça dans un coin où on a vu quelques moustiques, j'imagine pas ce qu'ils doivent faire aux spécimens humains contaminés  :
































Encore une fois, une jolie pelouse, mais rappelons encore une fois qu'il faut être précautionneux et responsable. On sait jamais, la pelouse ça mord :
































Voici un mode d'emploi pour les feux rouges, "ne pas traverser", "traverser avec prudence" ou "ne pas commencer à traverser". En gros, toutes les 5 minutes, on a environ 20 secondes pour traverser (sans oublier la plus extrème prudence dans l'accomplissement de cet acte semi-suicidaire) :










































Là ou y'a pas de feux de signalisation, on met des panneaux tous les dix mètres pour avertir le piéton qu'il ne faut pas traverser, au cas ou certains serait tentés de penser qu'on n'est pas obligé d'être prudent si y'a pas le bonhomme vert :
































Et encore d'autres, dédicace à la rebel attitude des 15/16 ans de Paul Valery (euh... oui il fut un temps où j'en faisait parti mais maintenant que c'est fini, laissez moi me moquer tranquilement) :










































Ou une petite dédicace au métro parisien, le petit lapin rose est remplacé par un petit punk qui a oublié de mettre un pantalon sur son caleçon. Sur le visage de ce garçon, l'expression de douleur est autrement plus convaincante que notre lapin national. Conclusion, ici les portes du métro sont plus sadiques qu'en France :










































Quand une propriété est privé, pas besoin de panneau, cette fois un simple rouleau de fil de fer barbelé parcouru par un courant de 20000 volts et une meute de pit-bulls suffisent à dissuader les éventuels curieux. Ce qui est étonnant c'est que cet abri ne recèle pas de trésors inconsidérés, c'est une résidence tout ce qu'il y'a de plus normal, plus pauvre que riche. Seul explication : on y met les victimes de la dengue :
































Bon, on va me dire que je charrie, que c'est pas vraiment ça, qu'il y'a encore du risque, du danger ou même de l'aventure à Singapour. On va me dire que j'ai pas vu les bons coins, que la place des poissons-tigres et les buildings sont jolis. Je vois déjà la première page du Daily Singapore de demain "un étranger viole notre fierté nationale dans un article blogulaire outrageusement méprisant, le gouvernement réplique avec la reprise des essais nucléaires sur l'île de Ré (ancienne concession Singapourienne)". Oui, je vais devoir fermer mon blog et abandonner ma carrière de journaliste international. C'est pourquoi je vais collaborer et vous montrer les trucs jolis de Singapour. Ca tient sur les doigts de la main, d'ailleurs si je me faisait emputer de 9 doigts ça tiendrais toujours. Voici le quartier de affaires de Singapour, en vidéo et avec le soleil dans les yeux, ce document m'aura couté une rétine :


Singapour est à l'Asie ce que l'ascenceur est au potager : un intrus. Sur un continent où les gens crachent et font de droles de bruits à table, on sait pas ce que venu faire ce bout de caillou, symétrique et froid. Ici tout est carré, pas de chewing-gum, pas de mégots par terre, pas de criminalité, tout est bien, tout est beau, tout est cher. En résumé Sigapour ça me fait un peu penser à un cube de béton rigide au milieu d'une pelouse sinistrement plate et régulièrement tondue, c'est sans surprises :

Publié dans Voyage

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